Une famille de migrants arrive en Suisse. Parfois des Suisses se mobilisent pour leur venir en aide ou sont sollicités par des associations pour les aider. 

Quelques fois aussi les migrants eux- mêmes s’adressent à des personnes en Suisse pour recevoir une aide, créer une relation.

Ces personnes migrantes n’ont pas toutes les mêmes resources pour s’adapter. Parfois elles ont dû abandonner des études au pays, parfois elles manquent de connaissances intellectuelles, de moyens pour les acquérir. Certains ont étudié et désirent le faire valoir. D’autres se lanceront corps et âme dans une tentative pour trouver un emploi. D’autres encore se contenteront de laisser passer le temps, enfin en paix, sans bombes venant du ciel… Quelques uns luttent dans leur appartenance à une religion dont ils ont peine à retrouver les rites ici en Suisse. Et si souvent l’âme habitée par ceux laissés au pays qu’on voudrait aider, mais comment?

Lorsque nous soutenons un migrant ou une famille de migrants, avec ou sans renseignements précis sur l’état, le contexte, les besoins, la réalité de ces personnes, il ne reste qu’à découvrir. Apprendre à se connaître, essayer de se comprendre, évaluer ce que nous pensons pouvoir offrir comme services faces aux attentes, pas toujours exprimées. C’est un monde à découvrir de part et d’autre. C’est un lent travail de découverte et de patience pour les deux pôles. 

Puis viennent certaines demandes plus explicites. La liberté d’expression prend peu à peu sa place, (toujours de chaque côté). 

Et, selon l’histoire de chacun, les personnes migrantes s’attachent à leurs  amis suisses, ou prennent de la distance en fonction des libertés acquises, ou selon les limites de l’aide pouvant être apportée. Souvent l’amitié reste forte, parfois l’oubli s’installe pour réapparaître selon…

Reste une chose certaine: si il y a demande d’aide tentons d’y répondre ou guidons vers une autre source sans que ce soit un abandon, gardons le coeur ouvert!