Bonjour!
Cela vous est- il déjà arrivé de tenter d’aider quelqu’un, un migrant par exemple, et d’être agressé?
Agressé non par le migrant avec qui vous êtes en très bon terme en tant que bénévole d’une association d’aide aux migrants, mais aussi en tant qu’ami. Agressé verbalement ou par écrit par un assistant social, par un secrétariat de médecin, un de vos propres amis, voire par un autre bénévole?
Il s’agit là de quelques exemples qui ne sous-entendent pas une généralité.
Et pourtant ce genre de situation existe!
Les termes utilisés? En voici quelques uns :
- vous ne devez pas les aider, ils doivent être autonomes
- vous devez vous préserver
- et quand vous ne serez plus là?
- aidez plutôt les gens de Suisse(entendu d’un étranger établi en Suisse depuis plusieurs années!)
- vous devez les laisser faire seuls, sans ça ils n’apprendront jamais rien…
- depuis le temps qu’ils sont là ils devraient savoir…
- vous ne leur rendez pas service
- vous êtes trop présents avec lui
- ils profitent
Les questions qu’on peut se poser face à ces réflexions pour le moins inadéquates et intrusives?
- qu’ont ces personnes à tant vouloir qu’on ne partage pas trop d’intimité, d’amitié, de confiance avec certains de nos amis migrants? Jalousie? Relent d’une vie passée difficile? Prise et maintient d’un certain pouvoir? Que sais-je…
- Avant d’être des migrants ne sont-ils pas des personnes que nous rencontrons, qui nous rencontrent?
- N’a-t-on pas, en tant que citoyen suisse, la liberté, le droit de fraterniser et d’agir avec n’importe quel individu?
- Doit- on être sous tutelle avant de pouvoir décider avec une personne migrante du degré de nos interventions réciproques?
- De quel droit s’investissent ces personnes qui croient savoir mieux que quiconque ce qui doit être fait ou non par les autres «pour les migrants» sans distinction de leurs différentes situations?
- Que savent- elles des échanges, du lien d’intimité, du partage, de la réalité de cette relation?
A l’inverse, vous viendrait- il à l’idée d’indiquer à quel degré d’échange et d’entr’aide ces personnes, si bien intentionnées, devraient se limiter avec leurs propres amis,leur famille?
Alors, que chacun se mêle de ses relations personnelles sans empiéter sur la liberté des bénévoles d’associations d’entr’aide aux migrants qui ont les relations qu’ils souhaitent avec qui ils veulent. Et que chaque migrant se trouve libre de fréquenter qui il veut avec l’intensité souhaitée par les deux partis. Dans l’espoir que cette triste expérience ne vienne jamais troubler la relation que vous vivez avec une personne migrante. Le cas échéant souhaitons que vous ne vous laissiez pas troubler par les intentions camouflées de personnes qui n’ont pas à juger de votre relation avec qui que ce soit, et, finalement: GARDEZ LE SOURIRE 😀Vivez de tout cœur vos amitiés❤️ Seuls sont juges d’une amitié ceux qui la vivent 🦋